jeudi 3 septembre 2015

Atelier d'écriture du 20/07/15

1ère partie
Ces animaux ont une apparence et/ou un nom bizarre.
Inventez l'étymologie de ces noms

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Alligator : Allig, jeune animal fougueux, aime avoir raison. Pourtant, Allig a tort.

Lynx : Grande adepte du scrabble, positionnant avec brio le Y et X dans de nombreux mots, Hélène (« L » « N ») intégra ses lettres favorites Y et X à celles de son prénom L et N pour prénommer son animal domestique : LYNX

Cassar : Fan du groupe de zouk, Kassav, souhaitant passer incognito modifiant quelque peu les lettres du nom du groupe pour se nommer Cassar

Morse : Créateur du signal de détresse  : SOS

Blaireau : Animal ayant subtilisé les accessoires de rasage matinal de Monsieur Dupont. Pris en flagrant délit, ne put se sauver qu'en gardant, entre ses dents, dans sa fuite, un blaireau. Il gardera donc ce nom-là à jamais.

Maki : Animal toujours surpris des visites inopinées de ses congénères, s'exclamait à chaque fois : "maki cé celui-là!". Avec le temps l'expression perdit des mots pour rester à sa forme actuelle MAKI !

Phacochère : Animal addict des soldes. Préférant toujours acheter des fringues pas trop cher. Il fut interviewé par un journaliste malentendant qui inscrivit dans son article le mot phacochère au lieu de pas trop cher...ce qui n'était pas pour lui déplaire à ce cochon là et l'animal adopta ce nom !

Baudroie : Animal d'une extrême beauté et d'une droiture remarquable qui se fit prénommer par la communauté Monsieur Beaudroit. L'orthographe changea quelques peu au fil du temps...

Gnou : Animal ayant toujours mal au genou autrement dit au g'nou se prononçant aussi gnou !

Ragondin : Rat mondain qui se rendit à la campagne, un jour, par curiosité. Dans le but de s'intégrer au monde rural, s'auto-prénomma Ragondin.
Virginie
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GNOU : du français « genou », car c'est un animal à la rotule fragile

ALLIGATOR : du nom d'un nageur américain appelé « Gator ». Il avait l'habitude de s'entraîner dans le fleuve. Il était régulièrement poursuivi par des reptiles aquatiques féroces. Ses amis, pour l'encourager, criaient « Allez, Gator ! »

MAKI : appelé ainsi car c'est un animal très résistant !

MORSE : le morse a pour manie de taper ses défenses contre les rochers pour communiquer avec ses congénères, d'où le code « morse »

BAUDROIE : si on plonge au milieu d'un banc de ces poissons, on peut dire qu'on est dans de « beaux draps »

BLAIREAU : ne peut pas blairer ses congénères

RAGONDIN : au Québec, cet animal provoque des dégâts dans les cabanes. Les québécois l'appellent « rat-rondin »

PHACOCHERE : il fut l'emblème de mouvements d'étudiants qui trouvaient l'université trop coûteuse («fac trop chère ! »)

CASOAR : son nom évoque l'illustre César, dont il fut l'emblème secret, pour des raisons totalement inconnues à ce jour

MANDRILL : de l'anglais « mandragore ill ». Ce singe aime tellement cette racine qu'il s'en fait péter le bide

ORNITHORYNQUE : l'inventeur de ce terme devrait se faire soigner. Ce n'est pas bien d'affubler cet animal déjà pas gâté par la nature d'un nom aussi moche !
Greg
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ALLIGATOR : découvert par les conquérants espagnols lorsqu'ils arrivèrent en Amérique du Sud. Les autochtones pratiquaient les sacrifices humains et jetaient parfois des prisonniers dans des bassins où grouillaient ces féroces prédateurs. Les espagnols, horrifiés, s'écriaient « Ay, el gator ! », ce qui signifiait à l'époque « Ouh, la vilaine bête méchante et pas belle ». Par déformations successives lorsque les conquérants sont rentrés en Europe, « ay el gator » est devenu « alligator »

GNOU : fait référence à la peau qui lui tombe de la tête jusqu'aux g'noux

LYNX : avant l'invention du Scrabble, il s'appelait « grand chat des forêts aux plumets sur les oreilles ». L'inventeur du Scrabble a trouvé plus judicieux de lui donner un nom qui rapporte 22 points avec seulement 4 lettres

ORNITHORYNQUE : ce nom fut donné par un scientifique nul en orthographe qui avait juré de se venger jusqu'à la vingtième génération de sa prof de français de 6ème

CASOAR : cet oiseau était nommé « Zoar » par les africains. L'ornithologue chargé d'inventorier la faune aviaire de la région, n'ayant jamais compris pourquoi il arborait de si vilaines couleurs, le nomma « cas Zoar »

MAKI : baptisé par un cuisinier japonais venant pour la première fois à Madagascar, en hommage à sa spécialité à base d'algue, de riz et de poisson cru...

ce qui me permet une habile transition avec...

BAUDROIE : nom hybride entre baudrier et courroie, en référence aux diverses protubérances de sa tête et de son dos

MANDRILL : à l'origine, il s'appelait « drill-man » (prononcer mann), baptisé ainsi par un groupe de rastas venu rechercher ses racines dans la forêt chaude, et émus par les couleurs du bestiau. Les scientifiques (encore eux !) ont trouvé ce nom un peu trop connoté et l'ont écrit en verlan, pour ne pas se mettre à dos les sus-évoqués rastas

MORSE : flemmard comme un … corse (à ce qu'on dit), mais vivant décidément dans des contrées trop froides, on l'a baptisé « m...-comme mou-...orse »

BLAIREAU : y'avait que lui pour mettre son masque de Zorro dans ce sens quand il a été invité à la soirée déguisée organisée par le Créateur !

PHACOCHERE : du latin « phaco-us » qui signifie « pas commode à attraper » et « chère », comme la bonne chère, parce qu'un méchoui de phacochère, c'est absolument délicieux !

RAGONDIN : en fait « rat dingo » dont les lettres ont été mélangées. Ce nom fait référence à sa capacité à bousiller les berges de nos rivières et à boulotter n'importe quoi !
Laurence.
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Le mandrill

Le mandrill était un joyeux drill. Il grimpait d'arbre en arbre. Il singeait ses sentiments. Quand il était triste, il faisait croire que ça allait. Que tout roulait.
-Ça va! dit-il à sa femme, la première fois qu'il lui mentit.
Elle ne se soucia donc pas de lui. Mais lorsqu'elle le croisa de nouveau il était bizarrement paré: les poils autour de son nez avaient viré au bleu pâle. Le lendemain, elle eut un hoquet de surprise: la couleur bleu pâle s'était rehaussée. Et le nez était comme peinturluré de rose. Le dimanche qui suivit, elle découvrit le pot-aux-roses: son mari couvait une petite dépression. Depuis ce temps-là, on appelle cet animal le mandrill car bien que joyeux drill la plupart du temps, il a des tics de couleur lorsqu'il ment.
Catherine.
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2e partie
Des tableaux de maîtres de différentes époques
En choisir un (ou plusieurs), décrire la scène et/ou donner un titre à l’œuvre
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n°1 : le jardin d’Éden surpeuplé

n°2 : vacances à la plage pour gens frileux

n°3 : danse nudiste pour couples libérés

n°4 : cours d'anatomie pour jeunes hommes de la bonne société en recherche de grands frissons

n°5 : surprise-partie pour mes 5 ans

n°7 : le mort est vivant et ressuscité ...fait chier y avait déjà Jésus...ppppfff qu'est-ce qu'on va faire de ce 2ème miraculé ?

n°8 : le tricheur mal fagoté

n°9 : bataille générale à la taverne

n°10 : le prof de violon est blasé. Ses élèves sont vraiment trop cons cette année.

n°11 : Jésus raconte des blagues de toto à ses disciples 

n°12 : nouveau concept de tauromachie avec un monstre monstrueux
Virginie.
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n° 1 : Martine et ses amis se baladent dans les bois

n° 2 : Madame promène son cul sur les bords de Loire

n° 6 : Homère dicte ses mémoires. Sa secrétaire baille aux corneilles, tandis qu'un petit enfant grassouillet vole en tenant un bouquet garni dans chaque main

n° 7 : La fin de la fête ou « Dédé se prend une murge » ; tout le monde a honte

n° 8 : Nénesse exerce ses talents au bonneteau. Un bigleux demande « qu'est-ce que c'est ? »

n° 11 : Pause pendant la randonnée. Tout le monde a oublié son pique-nique. Jésus explique comment s'en passer

n° 12 : Affiche du blockbuster « L'attaque de l'ornithorynque géant ». Bruce Willis essaie de lui trancher la tête, tandis que Superman arrive en trottinant dans les airs.
Greg.
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N° 1 : « Du rififi chez les cueilleurs »
Il n'y en a qu'un qui travaille, c'est celui de gauche.
Les 3 blondes à côté sont en train d'essayer de se mettre d'accord pour savoir qui va faire la courte échelle à qui, mais comme elles sont blondes, ça prend un peu de temps.
La femme au centre est mannequin et était convoquée pour une séance de shooting dans la nature. Elle s'est plantée en programmant son GPS (remarquez qu'elle est blonde, elle aussi).
L’efféminé juste à côté, c'est le fils des proprios qui vient inspecter l'avancement de la cueillette. Avec un costume pareil, il va avoir bien du mal à faire preuve d'autorité...
Les 2 personnages à droite se sont inscrits par une agence d'intérim pour avoir un alibi vis-à-vis de leurs parents respectifs afin de partir tous les deux. Ils viennent juste de se lever après une folle nuit d'amour. Lui voudrait bien remettre ça, mais elle lui fait comprendre que « pas de boulot = pas de tunes », et que ça va être galère au retour à la maison si papa-maman se rendent compte que quelque chose cloche.
Celui qui vole au dessus expérimente un dispositif de drone assez puissant pour le tracter et lui permettre de cueillir sans se mêler à la vile populace.

N° 2 : « Le calme avant la tempête »
Tout va démarrer du caprice de la fillette en blanc au milieu du tableau : elle réclame en hurlant à sa mère un petit singe, comme celui qu'elle aperçoit au pied de la femme au premier plan à droite. Le hurlement de la sale gamine va déclencher une série de réactions incroyables. Le singe pince le petit chien devant lui, lequel détale vers le chien noir situé à gauche et qui est en train pépère de renifler les miettes du pique-nique de la femme au chapeau tricolore. Celle-ci pousse un cri de terreur, et l'homme à sa gauche (celui qui fume la pipe), se rue sur les 2 chiens pour protéger la femme. L'homme au chapeau haut-de-forme et à la canne, l'époux de la femme au chapeau tricolore, suppose donc que, pour se précipiter ainsi au secours de sa femme, l'homme à la pipe doit être son amant. Il va le provoquer en duel et probablement l'occire. La femme à droite, tente de rattraper son petit chien et son singe, mais elle trébuche et se retrouve le nez par terre. Elle n'arrive pas à se relever et l'homme qui l'accompagne, son mari depuis 15 ans, lui dit « Normal, avec le cul que t'as, ma pauvre ! ». Il la laisse plantée là avec ses animaux de compagnie et s'en va en chantonnant « Je retourne chez maman ! ». Outrée par cette attitude, la jeune fille au manteau et au chapeau rouges et qui tient un parapluie bleu se lève précipitamment pour dire sa façon de penser à ce goujat. Hélas, dans sa précipitation, elle va flanquer un coup de baleine de parapluie dans l’œil de la fille assise derrière elle et qui faisait tranquillement un petit bouquet de fleurs pour apporter à sa maîtresse demain matin à l'école. Tout à gauche du tableau, le personnage assis, qui n'est autre que le frère de la jeune fille en orange qui regarde le lac, va profiter de la confusion pour pousser sa sœur à l'eau, cette sale chouchoute. Les parents, assis un peu en retrait et qui effectivement ont un faible pour leur fille, vont profiter de l'incident pour envoyer leur garçon en pension. Et la mère de la fillette par qui tout est arrivé ? Elle dira juste d'un ton à peine chargé de reproches : « Oh, Bernadette-Marie ! » et ramènera cette peste à la maison, en lui promettant que son papa lui achètera très vite un petit singe.

N° 3 : « Le début du stage »
Ces cinq femmes qui pratiquent habituellement le naturisme, se sont en plus inscrites cet été à un stage de rigolothérapie (thérapie par le rire).
La première séance se déroule correctement, mais comme elles ne se connaissent pas encore vraiment, elles sont un peu coincées. Pour l'instant, il n'y en a qu'une qui commence à sourire, mais bientôt elles vont toutes se bidonner !

N° 4 : « Poursuite d'une entreprise de civilisation »
L'homme au chapeau est un grand explorateur du 17ème siècle. Lorsqu'il a découvert cette peuplade d'anthropophages, il a commencé son œuvre civilisatrice : il leur a d'abord appris à ce vêtir décemment au lieu de se trimbaler nus... Avouez qu'ils ont la classe avec leurs beaux costumes, et surtout leurs magnifiques collerettes, qui vont maintenant leur servir de bavoir ! En effet, ce tableau représente la suite de l’œuvre civilisatrice, puisque l'homme au chapeau est en train d'apprendre à la peuplade d'anthropophages à découper et manger proprement sa nourriture. C'est vrai quoi ! Quand on a des beaux costumes comme ça, on ne se baffre pas en attrapant la bidoche à pleines mains ! Sans blague !

N° 5 : « Première campagne de publicité de l'histoire »
La scène se passe dans un studio de tournage de publicités. Le peintre à gauche est là pour faire de belles grosses taches sur les robes. Puis le fabriquant de lessive qu'on aperçoit tout au fond de la scène intervient pour vanter les mérites de sa nouvelle poudre : « Avec JAFLEX, ma nouvelle poudre JAvellée-FLuoro-EXtra », votre linge sera d'un blanc éclatant ! C'est scientifiquement prouvé ! Et çà, c'est convainquant ! ». Ensuite, les 4 femmes qui entourent la mignonne du milieu lui posent la question qui tue : « Avec quoi t'as lavé ta robe ? », et elle répond avec un petit air supérieur, du genre moi-je-connais-un-truc-et-pas-vous :  « Avec JAFLEX, bien sûr !!! » . Les deux personnages dans l'ombre en arrière-plan sont respectivement la scripte et le cameraman. Le chien n'a pas d'utilité spéciale dans le scénario de la pub, mais c'est celui du patron, alors...

N° 6 : « Cette fois c'est sûr : on divorce »
C'est au moins la 20ème fois que ce couple se pointe devant l'avocat (celui qui est à droite) pour lui faire écrire les termes de l'accord constatant leur rupture. Monsieur pointe un index impérieux vers le dossier et intime à l'avocat d'écrire ce qu'il va lui dicter. L'avocat lève les yeux au ciel parce qu'il commence à en avoir sacrément marre.
Pour les instruments de musique, monsieur gardera la lyre qui lui sert d'accoudoir, et madame gardera la flûte qu'elle tient pour l'instant négligemment dans la main droite.
Pour la garde des enfants, ils étaient presque d'accord pour une garde alternée. Mais le petit dernier était tellement insupportable que madame vient de l'empoigner et de le jeter vigoureusement par-dessus la tête de son futur-ex en disant « Tiens, t'auras qu'à t'en occuper de ton môme ! ». Son geste a été tellement vif qu'elle en a cassé la bretelle de sa robe, ce qui explique son sein gauche dénudé. Heureusement pour le bambin, il a eu le temps, en passant au-dessus de la tête de son père, de s'emparer de deux des trois frisbees que celui-ci portait en guise de chapeau, parce que c'était la mode à l'époque...Cela amortira un peu sa chute. L'aîné des enfants est resté au pied de sa mère avec son livre d'image et son doudou-feuilles en minaudant « je suis sage moi maman, hein ? ». Fayot va ! En arrière-plan de cette scène d'une violence inouïe, il convient d'admirer le magnifique papier peint qui décore le bureau de l'avocat.

N°7 : « J'ai une idée ! »
Le personnage central s'est lancé dans des placements financiers hasardeux et s'est totalement ruiné, ce qui explique qu'il n'ait plus, pour se vêtir, que son drap du dessus. Ses amis étaient venus, « au nom de notre belle et ancienne amitié », lui proposer, mais pas tous de gaîté de cœur comme le montre l'attitude de certains, lui proposer disais-je donc, un petit coup de pouce financier pour l'aider à remonter la pente. Mais c'est sans compter sur le cerveau bouillonnant de cet individu. Au lieu d'accepter l'aide en remerciant modestement, il s'écrie : « C'est sympa mais ça va aller : je viens de créer une nouvelle recette de cocktail solide-liquide dont vous me direz des nouvelles ! Je vais m'inscrire à Master Chef ! Avec le prix donné au vainqueur, qui sera moi n'en doutez pas, je vais me refaire ! ».L'homme vêtu d'une tunique rouge au premier plan, qui vient de goûter la fameuse recette, semble en proie à quelques doutes. Le plus âgé à gauche du tableau, chargé lui de prendre note des ingrédients, a lâché l'affaire et s'est assoupi, la liste étant trop longue. En arrière-plan de la scène, le jury de Master Chef sent poindre en lui une vague inquiétude...

N° 8 : « Remède miracle »
Le personnage de gauche, courbé en deux par la douleur, est victime depuis plusieurs années de sérieux ennuis de digestion. L'enfant devant lui en est témoin : il regarde avec ahurissement le ventre dudit personnage, en se demandant si le gargouillement sonore et prolongé qu'il vient d'entendre vient bien de ce ventre-là. L'homme vêtu de blanc avec un plastron noir est une autre victime des ennuis digestifs. Placé derrière le personnage penché, il vient de se prendre en plein nez une monstrueuse flatulence. Heureusement, il avait une pince à linge dans sa poche et a pu se la caler sur les narines. L'homme à droite du tableau, quant à lui, présente une pilule de sa composition dont il tient le secret farouchement gardé dans le sac attaché à sa ceinture. Cette pilule aurait pour vertu, entre autres et selon l'argumentaire de son inventeur de « soulager un très grand nombre de maux, et notamment les problèmes chroniques de digestion ». Les autres personnages hésitent entre curiosité, scepticisme ou pitié.

N° 9 : « Soirée de mariage »
Le peintre a illustré cette scène après avoir lu la thèse d'histoire de Jean Nayrien-Nafoute dont le sujet était « Us et coutumes des paysans morvandiaux, bretons, flamands et dauphinois au 15ème siècle ». Il s'agit d'une soirée de mariage. Les mariés sont tout à droite. Comme la bénédiction a eu lieu, monsieur est autorisé à asseoir sa jeune épouse sur ses genoux et à l'enlacer tendrement, en attendant de pouvoir l'emmener dans la chambre nuptiale qui se trouve en haut de l'escalier. La famille et les amis ont attendu que les jeunes mariés aient ouvert le bal, et ils s'en donnent maintenant à cœur joie ! Ils sont en train d'exécuter une danse nommée « on aime la basse-cour », et qui deviendra au fil des siècles la danse des canards, les mouvements originaux ayant été conservés. Tout en haut à gauche du tableau, un homme paraît avoir sombré dans un genre de sommeil éthylique. Que nenni ! Il s'agit de l'arrière-arrière-arrière-arrière grand-père de Patrick Sébastien, génial concepteur de « On aime la basse-cour », qui est en train de réfléchir à la prochaine gaudriole qu'il pourrait inventer pour mettre l'ambiance dans les mariages à venir, maintenant et pour les siècles des siècles. Il pense à un truc avec des serviettes, ou à un petit bonhomme en tissu (on n'a pas encore inventé la mousse), ou des ondulations et des balancements bien synchronisés, voire même des allusions à une certaine façon de s'adonner aux joies de la consommation de tabac.

N° 10 : « L'anniversaire est un gros flop »
Le héros de la fête, c'est le jeune garçon vêtu de blanc, mais cette année, il est vraiment déçu. Déjà, on l'a obligé à mettre un chapeau parfaitement ridicule. Ensuite, il pensait pouvoir entreprendre quelque chose avec la minette à gauche qu'il a repérée à l'école depuis plusieurs mois et dont il commence à être bien amoureux... Mais cette gourde n'a pas réussi à se défiler pour la garde de son petit frère et du coup, son plan drague est foutu. En plus de ça, c'est lui qui se fait draguer par un vague cousin que la grand-mère, tout à droite du tableau, a imposé, parce qu'elle tient absolument à ce que toute la descendance de ses grands-parents à elle fasse connaissance avant sa mort ! De quoi elle se mêle cette vieille bique ? Le père, avec son chapeau haut-de-forme, est bien dégoûté lui aussi. Il a réservé par internet une animation. Il a coché la case « clown et jeux », et il a vu arriver un vieux qui, s'il sait effectivement bien manier l'archet, n'a rien d'un clown malgré son nez un peu rouge. Tout ça lui coûte bonbon, et il voit bien que les enfants se font chier ! Et l'autre qui drague son petit chéri, mine de rien, en faisant semblant de s'intéresser à la musique ! Il a de la chance que la grand-mère soit là et qu'il ne veut pas faire un scandale devant elle, parce que sinon il lui dirait bien sa façon de penser à ce p'tit merdeux ! Et la soit-disant chérie de son fils qui est même pas fichue de venir avec des chaussures ! Non, décidément, l'anniversaire est complètement foiré cette année !!!

N° 11 : « Réhabilitation »
Quelques années après l'affaire du Sofitel, retour en grâce pour DSK : il est représenté en train de faire un cours d'économie politique, ou de politique économique, à un parterre de dirigeants d'entreprises et de chefs d'états totalement subjugués.

N° 12 : « Jurassik Park World  14»
Ceci représente l'affiche du nième numéro de la saga des jurassik park ou autre world. Après la découverte d'un squelette de dinosaure encore inconnu, l'arrière-petit-fils de Spielberg a décidé de poursuivre l’œuvre entreprise par son aïeul. Ce nouvel opus narre tout à la fois les visites de touristes en mal de sensations fortes sur le parc aux monstrueux sauriens, et les tentatives (qui seront heureusement couronnées de succès), des gardiens du susdit parc, pour protéger la vie des également susdits touristes, vie grandement menacée par l'appétit féroce des monstres, et notamment celui en vedette au centre de l'affiche. Notez au passage l'armement sophistiqué des héros : canif laser pour celui perché sur le dinosaure, lance-bananes et bazooka à musique pour ceux au premier plan, pistolets-rollers aériens pour celui qui arrive à la rescousse par les airs. Notons que le concepteur de l'affiche a fait du zèle et a voulu représenter nombre des personnages qui vont intervenir au cours des 3 heures que dure le film. L'affiche, du coup, perd un peu en lisibilité.
Laurence.
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Cœur.

L'homme respire. Il respire à pleins poumons. Ancré sur le ciel. Basé sur la terre. Il pose sa main sur le cœur et le cœur souffle, il s'époumone. Viscères dégagés. La lutte est vaine. La lutte est-elle vaine? Parler de ce qu'il voit, parler de ce qu'il sent, parler de Celui qu'il aime. Plus que tout. La foule prie ce Dieu. Cœur à cœur. 
Elle aspire à un monde meilleur. Elle l'aura. Plus tard. Tout bas. Tout tout bas. Plus bas que le murmure du vent dans les feuilles. L'arbre bascule. Il a froid. Cœur à cœur. Avec lui. Cœur à cœur. Tous, ils prient.

Catherine.

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