lundi 12 mars 2018

atelier écriture du 05/03/2018 animé par Virginie


Insérer les mots suivants dans une phrase puis dans un texte : virus, nounours, amour, marmite, sensualité, poubelle, nourricier, tyran, incident, bisous et jeunesse. (chaque participant donnant un mot commençant par l'initial de son prénom)


Proposition n°1 : Le virus de la jeunesse c'est l'amour nourricier d'un gros nounours tombé, lors d'un incident, dans la marmite d'un faux tyran qui remplissait sa poubelle de bisous et de sensualité.


Proposition n°2 : Un tyran amoureux fouillant les poubelles et raclant les marmites des gros nounours de la forêt attrapa un jour incidemment le virus de la sensualité nourricière d'une jeunesse oubliée remplie de bisous.



Mon nounours, ma peluche préférée, m'a raconté un jour une drôle d'histoire. Dans sa jeunesse, il était parti à la recherche du tyran des montagnes. Il avait dans l'idée de le transformer en un être plein de sensualité. Un soir d'hiver, il avait trouvé dans une poubelle, un livre de recettes de vieux sorciers d'antan. Dans ce grimoire, il lut qu'il était possible de remplir d'amour une belle marmite et de la renverser sur une personne pour la changer à jamais. Mon nounours était parti dans cette quête improbable, comme investi d'une mission de modifier les conditions de vie des gens de son village. Il partit en voyage pendant de longs mois, bravant  tous les obstacles, incidents, sur sa route, avec ardeur. En chemin, il prit le virus du voyage. Il prit également goût aux rencontres, aux échanges aux « au revoir » plein de bisous des personnes croisées en chemin. Toutes ces aventures  sont devenues le terreau nourricier des histoires qu'il me lisait le soir avant de m'endormir. Mon nounours, mon héros, mon conteur avait traversé les rivières, gravit les montagnes, parcourut le monde entier à la recherche de ce tyran. Mais sa quête fut vaine car ce tyran n'existait pas. Il n'était qu'une légende pour faire peur aux curieux et aux enfants qui s'aventuraient dans des lieux interdits au-delà des limites autorisées par les villageois. Avait-il réellement vécu toutes ces aventures mon nounours ou était-ce le fruit de son imagination ? De mon imagination ? Je ne sais. Ce qui est sûr, c'est que ces histoires rocambolesques ont bercé mon enfance et que je les raconte désormais, moi aussi, à mes enfants.



Virginie

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