mardi 26 janvier 2016

Atelier d'écriture du 25/01/2016 - 18h15


Inducteur collégial pioché dans le dictionnaire : placer les mots suivants dans un texte :

morille / debout / surface / possibilité / exploser / orgiaque / maïserie / coefficient / holocauste / bourrique


***

Ah, la bourrique qui nous a trouvé un inducteur pareil... J'ai l'impression de sécher comme une vieille morille qu'on aurait faite exploser sur la surface d'une ancienne maïserie.

"Reprenons-nous !" me dis-je intérieurement. Oui, nous sommes plusieurs, je dois bien l'avouer. C'est pratique parfois : ça multiplie les possibilités d'inspiration ! Mais là ça me semble un peu moyen, comme si on était plusieurs à sécher. Mais il est vrai que les morilles sortent souvent en bande, c'est connu.

D'ailleurs, on raconte à voix basse leurs folles soirées orgiaques partout dans les sous-bois ! Des soirées où même le mycélium se met debout. Enfin, on raconte, on raconte... Vous savez ce que c'est hein, on raconte mais on ne sait pas, juste des on-dits, des bla-bla dont le coefficient de véridicité est proche du zéro...

Tout ça pour dire en fait que moi, je n'aime pas les morilles, et que je verrais bien un joyeux holocauste pour danser autour du feu !



(+ tous les mots dans l'ordre)

Une morille debout sur la surface des possibilités vient d'exploser au milieu d'une orgiaque soirée qui se tenait au fond de la maïserie. Le coefficient 100 sur l'échelle des improbabilités a été donné à cet holocauste par le club des bourriques.



(+ tous les mots dans l'ordre inverse)

Deux vieilles bourriques regardaient l'holocauste des coefficients que préparait le club des anti-matheux derrière la maïserie. Cette orgiaque réunion a fait exploser la possibilité qu'une surface puisse se tenir debout sur une morille.

Jean-François.
***

Debout sur la surface herbeuse, en face de la maïserie, j'observe l'horizon en quête de morilles. « Je crois que j'en vois », dit mon oncle en me montrant l'orée du bois. « Chouette », me dis-je. Et j'entrevois enfin la possibilité de me faire exploser le bide au cours d'une soirée orgiaque.

Je n'en peux plus de cette balade champêtre, de ces prés en pente et de ces chemins caillouteux. Ça me fait tourner en bourrique, toutes ces virées au grand air, à chercher d'hypothétiques champignons. Moi, ce que je veux, c'est manger, au chaud devant la cheminée, une grande omelette aux champignons. Pour l'instant, j'ai mal partout : le coefficient de dilatation de mes ligaments a atteint ses limites. Quant à mon oncle, lui, il a atteint le sous-bois, mais il n'y a pas plus de morilles que de neurones dans la tête de Miss France

- Merde ! fait mon oncle, j'en avais pourtant trouvé des paniers entiers l'an dernier.

- Alors, j'ai dit, on rentre ?

- Ouais, répond le tonton, la mine basse, en regardant tristement les trois pauvres mousserons dans le fond de son panier. De toute façon il va faire nuit et Huguette va s'inquiéter.

Tante Huguette nous attend sur le pas de la porte. Elle le savait bien, elle, qu'on reviendrait bredouilles.

- C'est le réchauffement climatique, dit-elle avec sa voix fluette.

On rentre se réchauffer. Ça sent la pomme de terre rissolée dans la poêle sur le fourneau. Un poulet fraîchement sacrifié cuit doucement dans le four. La télé silencieuse retransmet les images d'un documentaire sur l'Holocauste.

- Éteins ça, dit l'oncle à la tante. Je vais chercher un litre de rouge à la cave et on va s'en jeter un petit coup en attendant que le repas soit prêt.

Le chien, couché près de la cheminée, gémit doucement dans son sommeil. La vieille horloge émet son cliquetis régulier. Le temps s'écoule plus lentement ici.

Je somnole dans un fauteuil. La soirée s'annonce bien.
Greg.
***
J'allais exploser, je ne savais que faire, j'étais debout, sur une grande surface.
Quand je me décidai à aller ramasser des morilles.
Pas que, quelques champi hallucinogènes ne me feraient pas de mal.
On tenta de m'en empêcher, mais étant une vraie bourrique et ayant décidé de faire une vraie orgiaque, je ne me laissai pas dissuader.
Toujours sous l'emprise des champi, je me dis que mes morilles ne me serviraient à rien, j'allais donc faire un holocauste.
Il y avait plusieurs possibilités.
Cela dépendra du coefficient du moment.
Et si je passais par la maïserie ?
Ah puis, vogue la galère.
Nelly.
*** 


 



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