mercredi 11 novembre 2015

Atelier d'écriture du 09/11/2015 - 18h15

Inducteur comestible par Laurence : gaufrettes avec textes.
Animé par : Virginie
***
Laisser dire.
Sofia appelle Jamel.
-Ton petit-déjeuner ! Tu vas descendre ?
L’enfant rebelle rechigne à sortir de son lit.
Cela fait cinq ans que Sofia habite seule cette cité de banlieue. Cela fait cinq ans qu’elle est partie. Qu’elle l’a quitté. Oui, ils se sont séparés, elle et son mari. Il n’y avait pas de raison. Personne n’a compris.
-Mais tu es folle ? Un mari aimant ! Un père compréhensif. Non mais, où as-tu la tête ?
Sofia a quitté son mari comme on ressuscite à la vie. Après, il a fallu reconstruire. Sa fille aînée, Samia, et sa crise d’adolescence. Retravailler. Car c’est une chose que son mari ne voulait pas qu’elle fasse : travailler. Gagner sa vie. Être indépendante. Alors, il a fallu apprendre. Les cours du soir. Plus tard, je serai secrétaire. La jeune fille avait mûri. Elle avait rencontré son mari. Elle y avait cru. Tout semblait carré, rectiligne, défini, droit. Une belle et grande autoroute.
-Jamel ! Ton petit-déjeuner ! Descends ! Je ne le répéterai pas deux fois. Dans dix minutes je pars, moi !
L’enfant dort. Il dort encore. Il n’est pas rebelle, l’enfant. Il n’est plus rebelle. Il attend. Tranquillement, dans son lit. Le rêve éclot encore. Il dort. Il rêve qu’il piétine. C’est un rêve ? C’est un rêve. Le rêve éclot encore. Une grande avancée. Ciel de Bretagne. Bleu printanier. Nuage d’automne. Autoroute droite. PAN ! dans le décor.
Personne ne sait comme l’enfant l’atmosphère pesante entre sa mère et son père, dans la grande maison familiale.
L’autoroute et ses embardées. Ou plutôt… et ses absences de dérapages.
Aucun accroc.
Qui sait le poids de la route.
Bien faire. Laisser dire.
Sofia dépose un baiser délicat sur la joue de l’enfant endormi. Bien faire. Laisser dire. Sentiment brûlant de vivre.
Et tant mieux pour les embardées. On les affrontera ensemble.
Catherine.
***
Je ne finis jamais mes livres alors qu'ils sont très intéressants pour moi. Il faut vraiment que je me mette à la lecture de beaux livres comme le bouddhisme, le taoïsme, la science, l'univers, la voyance. Tous les livres mystérieux qui m'intriguent car j'aime tout ce qui est mystérieux et inexplicable comme l'au-delà, la science, les planètes, le système solaire, les esprits, la réincarnation, l'univers et enfin les comètes. Les mystères de la nature à savoir que l'on est en train de détruire l'écosystème et de polluer la planète. Mais jusqu'à quand ? Je ne sais pas. Mais en attendant, je vais manger ma gaufrette délicieuse du nord, car je ne perds pas le nord !
Djamel.
***
Voilà mon petit texte. Je vis avec les deux P, les deux I et les deux J. Pour les P, c'est la pérennité et la prospérité ; pour les I, c'est l'ignorance et insouciance et pour les deux J, c'est la joie et la jovialité. Chez moi je me sens au paradis. Dehors, je me sens sur une île paradisiaque. Le présent pour moi c'est comme si c'était le passé et le passé c'est comme si c'était l'antiquité, et le futur c'est comme ci c'était la genèse c'est à dire la création du monde. Je ne connais ni la crise, ni la fin du monde. Pour moi, ce ne sont que des mensonges. Il en est aussi de même pour la violence et la sexualité. Moi je trouve que la violence a largement diminué comparé à l'époque romaine, 39-45, les années 60, 70, 80, 90 jusqu'au passage à l'euro. Pour la sexualité, elle a aussi largement diminué à partir de 2013.
Antonio, écrit à l'atelier des Moyens du Bord.
***
La nuit porte conseil m'a-t-on dit ? Cela fait plusieurs matins que je me lève sans avoir les idées plus claires. Pas le moindre petit éclaircissement, ni le moindre voile levé ! Franchement, celui qui m'a donné ce conseil est un sacré filou. C'est même une satanée supercherie ! Tout comme "qui dort dîne ". Non, mais je rêve ! La dernière fois, j'ai été réveillé en pleine nuit par la faim ! Ce que c'est désagréable ! Si je chope celui qui a inventé ces phrases à la con, je lui tords le cou. Ggrrrr ! Qu'est-ce que je fais moi maintenant avec toutes ces questions sans réponses, toutes ces interrogations, toutes ces angoisses, tous ces choix cornéliens que je ne saurais faire ? Ah, c'est malin, j'ai des envies de meurtres. Honnêtement, plutôt que de donner des conseils à la mord moi le nœud, les gens feraient mieux de se taire et de s'occuper de ce qui cuit dans leur marmite. C'est comme ceux qui t'indiquent un chemin alors qu'ils ne connaissent même pas le quartier. Mais taisez-vous plutôt que de raconter des âneries ! Ah, ça m'énerve ! L'autre jour, je me suis retrouvé en rase campagne, au milieu des champs, au milieu de nul part, en suivant les indications qu'une petite mamie m'avait si gentiment donné. Je suis beaucoup trop naïf… Les vieux ne sont pas toujours des personnes de confiance, pppffff. Il faut se méfier de tout et de tout le monde de nos jours. C'est dingue ! Non mais où va-t-on ? La nuit porte conseil, je t'en foutrais moi tiens !
Virginie.
***
Rapide comme l'éclair
Nul si découvert
À vendre

Y'en a qui léchouillent leur gaufrette.
Ils sont rapides comme l'éclair
Pour découvrir leur texte.
Moi j'ai « Nul si découvert ».
Comment, avec cela, inventer une historiette ?
« À vendre » dit l'autre côté.
Je vais avoir du mal à imaginer, dans ma tête
Un écrit bien tourné,
Une narration bien faite.
Et puis soudain ça vole, ça virevolte, tout le monde se met à penser,
A faire courir la mine sur le papier.
Des mots qui se mangent,
Qui s'avalent comme des cheveux d'ange.
C'est de la nourriture en même temps pour l'esprit et le corps.
On en redemande encore.
Des mots sucrés à découvrir avec la langue,
Qu'on déguste comme une mangue,
A pleine bouche ou du bout des lèvres.
Réciter une fable de la tortue et du lièvre
Ou lire un roman mettant en scène
Des mousquetaires ou une madeleine,
Tout cela en léchouillant un biscuit de chez les ch'tis
Ou en dévorant un poulet rôti.
Avouez qu'il y a pire dans la vie.
Si on pouvait, dans son lit,
S'empiffrer de gâteaux
Et dire le lendemain : « J'ai lu tout Victor Hugo ».
Et si on vous disait « Tu as encore pris du poids »,
Pouvoir répondre « Normal, j'ai lu Alexandre Dumas ! »
Ne serait-ce pas l'extase ?
Greg.
***
Les phrases : À la prochaine / Rapide comme l'éclair / Attendez-vous à une surprise

Il m'avait dit "Attendez-vous à un' surprise"
J'étais parti, confiant (pas trop) sur les rochers,
Le rendez-vous était fixé à l'heur' du thé
Au loin naissait, dans le brouillard, la lune grise

J'ai parcouru bien quinze lieues quand, harassé,
J'ai toc-toqué à sa fenêtre aux rideaux rouges…
Sa tête hirsute est apparue, énorme courge
Toute taillée de crocs pointus, les yeux gonflés

Il m'avoua avoir croisé une sorcière
Et pensant être au moins rapid' comme l'éclair
Fit un croch'-pied… Sentit le soufre de l'enfer
Et entendit « à la prochaine ! » siffler derrière…
Jean-François
***
Locutions retenues après « léchouille » des gaufrettes :
Bon pour une gaufrette, Bonjour chez vous, Le carnaval de Brou…
– salut les potes, êtes-vous allés au carnaval ? savez bien, celui de Brou qui avait lieu jeudi sur la place du village ?
– boff ! nous les carnavals, ça ne nous enchante pas, on préfère aller au théâtre…
– au théâtre ! vous êtes un tantinet snobs vous autres ! on ne s'y amuse pas… Tiens, nous on a gagné un bon pour une gaufrette au carnaval, c'est-à-dire qu'on a pu participer à l'atelier d'écriture au Remue-méninges, alors voyez, on sait nous aussi avoir des activités culturelles… la gaufrette était en somme un laissez-passer pour aller se divertir et créer les textes qui nous amusent…
– alors là, chapeau bas ! partir d'une gaufrette pour faire de la création littéraire, fallait y penser, je vous le concède… moi je l'aurais mangée avant même d'avoir pris la plume ! Au théâtre, tu ne crées pas mais tes méninges sont en ébullition tant les thèmes proposés sont riches en enseignements qui peuvent te transformer à jamais…
– ben d'accord ! mais la gaufrette peut aussi te transformer : tu ingères quelques acides gras saturés et tu prends des kilos, si tu es allergique au lactose, tu fais une réaction, de même avec le gluten, alors, on est ex eaquo !
– boff ! on ne se comprendra jamais, alors bonjour chez vous…
Michelle.
***
EXPLORATION DE LA GAUFRETTE
D'abord, lire le dessus.
Rectangle d'ocre pâle.
Lettres majuscules en relief, relief trop faible pour qu'elles soient facilement lisibles.
Le cadre autour, rectangle lui aussi, donne à la brève maxime un air de plaque de rue, de pierre tombale, de panneau de mise en garde, ou de résumé à apprendre par cœur dans le manuel d'un écolier d'autrefois.
Déchiffrer les lettres, la formule, banale : « à consommer avant le ».
Avant quand ? Il n'y a même pas la date.
Seconde gaufrette (puisqu'il n'y en aura pas de troisième) : même aspect. Blond clair, du blé dont on fait les bons gâteaux.
Quand j'étais petite j'espérais lire sur le biscuit qui m'étais échu l'annonce d'un amour prochain. Gâteau chinois en somme : fortune cake.
Les gâteaux sont-ils si souvent prophétiques ? Y trouve-t-on souvent un anneau, message secret d'une princesse cachée ?
Mais dans le cadre fantaisie qui se craquelle, je lis seulement : « passe ton tour ». Phrase peu exaltante.
Allons voir ailleurs, cherchons à l'intérieur. Car chacune des trois plaques de biscuit qui constituent la gaufrette porte quelques mots. Quand je pense qu'il n'y a que quelques mois que je le sais ! Je regrette mon manque de curiosité, d'ingéniosité. Si ça se trouve, j'ai loupé des prophéties essentielles… en les mangeant !
Alors qu'il suffit de décoller la plaque de dessus (ou de dessous, on s'en fout), et de lécher précautionneusement, du bout de la langue, la mince couche de crème sucrée, jaune très pâle, presque blanche. C'est bon. Bien meilleur que la gaufrette croquée sans attention ni ménagement. On pourrait même penser à des choses…
Les lèvres deviennent graisseuses, poisseuses, enfantines
Faire très attention de ne pas briser la fine tablette ! Si ça arrive, espérer qu'on ne perd pas de lettres indispensables à la compréhension de la maxime ; car dès que cassé, le petit triangle est avalé : la bouche, c'est bien programmé, ça se débrouille pour faire disparaître, dès lors qu'aucun signal de danger n'est détecté, tout fragment se trouvant à une portée aussi immédiate.
Couche micrométrique par couche micrométrique, dépouiller le rectangle (ou ce qu'il en reste) de toute sa crème. De temps en temps, éloigner la gaufrette de la bouche et mesurer les progrès du déblaiement en tâchant de discerner, à lumière rasante, tout ou partie du message.
Enfin, le message ! C'est : « vivement la quille »
Alors ça c'est bien vrai ! Par exemple, si je partais en retraite, je pourrais dire : « Vivement la quille ! »
Ah bien d'ailleurs je vais bientôt partir en retraite… Alors je peux le dire : Vivement la quille !
Finalement, ces gaufrettes, elles sont peut-être bien le support de vraies prophéties. Ou du moins peut-être nous arrivent-elles bien autrement que par hasard.
Mais alors, le « à consommer avant le » et le « passe ton tour », est-ce que ce ne serait pas un petit peu inquiétant ? Par exemple, serais-je tellement en phase d'obsolescence qu'il vaudrait mieux que je passe mon tour ? Effroi.
Vite, la troisième maxime de la première gaufrette !
Refaire toute la manœuvre : décoller la plaque (attention ! doucement…), bien vérifier quelle face il convient de lécher : la face quadrillée en biais ne porte aucun texte, elle est juste gaufrée, sans doute pour donner plus de résistance au gâteau. D'où le mot de gaufrette Quand on a affaire à de gros carreaux, à la mesure d'un gâteau bien plus gros, on dit : « gaufre. »
Comme les gaufres hollandaises, celles que Hans Brinker avait achetées pour sa mère et sa sœur un soir d'hiver. Dans la journée, il avait enfin réussi à louer la force de ses bras pour quelques piécettes. Sans doute il s'agissait bien de gaufres, même si dans le texte français il est question de crêpes. En effet Hans « fait très attention à ne pas les casser », en les portant, enveloppées et bien au chaud, sous son paletot ; et plus loin dans le livre il en est question comme de « gâteaux ». Ce passage m'intriguait : on peut déchirer des crêpes, mais pas les casser. Et puis une crêpe c'est trop souple pour être un gâteau.
Des dizaines d'années plus tard, j'ai trouvé au supermarché de délicieuses gaufres hollandaises, dorées de miel, quadrillées, mais en forme de disques. Cette découverte jeta quelques lumières sur ce point non éclairci des patins d'argent. Et je devins certaine que Hans avait ce soir-là acheté des gaufres lorsque je découvris les gaufres belges, dans un film américain où un personnage prend chaque jour la photo du carrefour sur lequel donne son magasin de cigares ; ce carrefour, c'est celui dans lequel le Flatiron fait sa saillie étonnante.
Et Marin Marais dans tout ça ? Car en fin de compte ce qu'il reste, ce sont les gâteaux et le vin, la musique, et l'amour.
PS : « Mini-Moi, tu veux un panini ? Ou encore une gaufre ? »
Sarah PIERRE-LOUIS.
***
« Rien ne sert de courir, il faut se goinfrer à point. »
Tel aurait pu être l'adage d'Obélix, célèbre acolyte d'Astérix.
Pour le motiver à se dépenser, dans le but qu'il perde du poids, Panoramix tenta d'inventer une gaufre magique. En effet, le glouton rechignait à courir, sauf s'il s'agissait de casser la gueule à du Romain, ou encore partir à la chasse aux sangliers, précédée d'un « Astérix, j'ai faim ! Quand est-ce qu'on mange ?! ».
La gaufre était rectangulaire, avec un nappage doux, léger, sucré, parfaite pour notre gourmand, qui la vit posée sur une table, près de l'arbre d'Assurancetourix, le barde.
En voulant la saisir, celle-ci lui glissa des mains et tomba au sol. Il crut apercevoir un message écrit sur l'une des faces, mais il était trop grand, donc trop loin pour lire. « Un message écrit sur une gaufre ? » s'interrogea le moustachu. En se penchant, il put lire l'inscription : « Par Bénélos et par Toutatis, tu vas courir pendant deux jours pour atteindre la demeure de Numérobis ». à peine eut-il lu ces mots qu'il prit la gaufre et l'avala, aussi incroyable que cela puisse paraître, contre son gré. Il était comme possédé. Il se mit alors à courir jusqu'en Égypte, jusqu'à la maison de l'architecte.
Les deux jours furent si intenses que l’Égyptien dut préparer un lourd banquet : la scène se finit comme d'habitude sur un repas copieux… et Obélix n'a pas perdu un gramme !

CHARPIOT Cathie.
***
Première phrase : « Histoire croustillante »
Deuxième phrase : « L’espoir fait vivre ».

Dans la boîte clignotaient des lumières tamisées. Au milieu des clients, il regarda le balancement sensuel de ses hanches qui rythmaient la salsa. Plongea ses lèvres dans la mousse blanchâtre, vida le liquide doré, réclama un autre verre.
La fille se tortillait telle une liane, lui laissant espérer des gestes et des pensées interdites. A aucun moment pourtant elle n’avait levé son regard de panthère vers lui.
En passant à proximité, il l’avait effleurée, senti la soie vanillée de sa chevelure telle des gaufrettes. Sous sa jupe fendue, une cuisse fine, longue, qui disparaissait sous le tissu.
Il expira bruyamment, imaginant sa main glissant sur le nylon, puis sur la peau ivoire, avant de s’aventurer sous le porte-jarretelles noir. Elle en portait certainement un, en tout cas elle devrait !
Les yeux clos, il la voyait, ne se trémoussant que pour lui, les gens, les décors ayant disparu.
Elle ferait sauter les deux boutons qui fermaient son cache-cœur, d’un coup d’épaule il finirait à terre ; son soutien-gorge en corbeille dentelée de rouge, couvert de nœuds satinés, se décrocherait d’un geste de ses poignets.
La vue de ses seins ronds, lourds, à l’aréole brune, aux tétons dressés, fit apparaître une excroissance sous sa braguette. Il gémit, tira les pans de sa chemise, se colla au zinc.
Il se remit à rêver. Le nombril orné d’un piercing ondulait. La jupe rejoint d’un mouvement sec du bassin le sol lumineux qui éclaboussa la peau d’opale d’ombres vacillantes.
Elle ne portait plus qu’un string, et ses bas noirs maintenus par les rubans élastiques qui gainaient la taille fine, la paume de la fille resserra le tube d’inox du pole-dance où ses ongles manucurés allaient et venaient sans serrer. Il imagina sa virilité entre ses longs doigts. Une de ses jambes s’enroula sur la barre d’acier alors que la seconde s’écartait, telle un compas. En deux acrobaties elle se positionna en grand écart, la tête en bas. Il allait enfin…
C’est alors que la musique stoppa, les spots se rallumèrent, un individu le bouscula, s’excusa, tout se redessina dans la salle, son égérie avait rejoint ses amis.
Il termina sa clope, quitta l’établissement, abandonna les danseurs.
Il lui restait  une histoire croustillante pour sa nuit à venir. L’espoir fait vivre…
Patricia C.
***




 

3 commentaires:

  1. Dans une rue sombre
    Rongé par l'ombre
    Un passage ouvert
    Concentré de lumière.

    Laisse derrière lui des traces
    De douleur qui me retracent
    Le jour revient plein de vitamines
    Et à la pointe de ma mine.

    Son chant me révolte
    Et je m'en lasserai jamais
    Chaque jour que je l'entendrai
    S'ouvrira une nouvelle porte.

    Mon heure arrivera
    Quand je serai avec toi
    Et ce sera une autre fois.

    DAVID CHAHVERDIAN / 13 ANS

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  2. Atelier du 9/11/2015 Gaiane CHAHVERDIAN

    Le texte sans i (la disparition) - ( la dsparton)

    L'été sombre et glamour dansent dans les champs ramassant les blés en passages.
    Un enfant perdu sans parent se trouva dans le champs et pleur de toute force demandant l’os-cour aux passants. Les gents passent sans remarquant ou se montrant non vu et entendu. Seulement une femme le remarqua et le tend le bâton pour échapper être seul.

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  3. Atelier du 26/10/2015 par Gaiane CHAHVERDIAN

    Comme un arbre dans la ville
    Je suis né dans le béton
    Coincer entre deux maisons
    Sans abus, sans domicile.

    Mes feuilles tombent sans jaunir
    Sans attendre de l'automne
    Je donne le vide à mes esprits
    Quand l'hiver s'approche.

    Le vent souffle dans le vide
    Et balaya mes feuilles
    Je me sens dans le vide
    Entourer de l'ombre.

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