Animé
par : Laurence
1ère
partie
Ces
animaux ont une apparence et/ou un nom bizarre.
Inventez
l'étymologie de ces noms
***
Alligator
: Allig,
jeune animal fougueux, aime avoir raison. Pourtant, Allig a tort.
Lynx
: Grande
adepte du scrabble, positionnant avec brio le Y et X dans de nombreux
mots, Hélène (« L » « N ») intégra ses
lettres favorites Y et X à celles de son prénom L et N pour
prénommer son animal domestique : LYNX
Cassar :
Fan du groupe de zouk, Kassav, souhaitant passer incognito modifiant
quelque peu les lettres du nom du groupe pour se nommer Cassar
Morse
: Créateur
du signal de détresse : SOS
Blaireau
: Animal
ayant subtilisé les accessoires de rasage matinal de Monsieur
Dupont. Pris en flagrant
délit, ne put se sauver qu'en gardant, entre ses dents, dans sa
fuite, un blaireau. Il gardera donc ce nom-là à jamais.
Maki :
Animal toujours surpris des visites inopinées de ses congénères,
s'exclamait à chaque fois : "maki cé celui-là!". Avec le
temps l'expression perdit des mots pour rester à sa forme actuelle
MAKI !
Phacochère
: Animal
addict des soldes. Préférant toujours acheter des fringues pas trop
cher. Il fut interviewé par un journaliste malentendant
qui inscrivit dans son article le mot phacochère au lieu de pas trop
cher...ce qui n'était pas pour lui déplaire à ce cochon là et
l'animal adopta ce nom !
Baudroie
: Animal
d'une extrême beauté et d'une droiture remarquable qui se fit
prénommer par la communauté Monsieur Beaudroit. L'orthographe
changea quelques peu au fil du temps...
Gnou
: Animal
ayant toujours mal au genou autrement dit au g'nou se prononçant
aussi gnou !
Ragondin
: Rat
mondain
qui se rendit à la campagne, un jour, par curiosité. Dans le but de
s'intégrer au monde rural, s'auto-prénomma Ragondin.
Virginie
***
GNOU :
du français « genou », car c'est un animal à la rotule
fragile
ALLIGATOR :
du nom d'un nageur américain appelé « Gator ». Il avait
l'habitude de s'entraîner dans le fleuve. Il était régulièrement
poursuivi par des reptiles aquatiques féroces. Ses amis, pour
l'encourager, criaient « Allez, Gator ! »
MAKI :
appelé ainsi car c'est un animal très résistant !
MORSE :
le morse a pour manie de taper ses défenses contre les rochers pour
communiquer avec ses congénères, d'où le code « morse »
BAUDROIE :
si on plonge au milieu d'un banc de ces poissons, on peut dire qu'on
est dans de « beaux draps »
BLAIREAU :
ne peut pas blairer ses congénères
RAGONDIN :
au Québec, cet animal provoque des dégâts dans les cabanes. Les
québécois l'appellent « rat-rondin »
PHACOCHERE :
il fut l'emblème de mouvements d'étudiants qui trouvaient
l'université trop coûteuse («fac trop chère ! »)
CASOAR :
son nom évoque l'illustre César, dont il fut l'emblème secret,
pour des raisons totalement inconnues à ce jour
MANDRILL :
de l'anglais « mandragore ill ». Ce singe aime tellement
cette racine qu'il s'en fait péter le bide
ORNITHORYNQUE :
l'inventeur de ce terme devrait se faire soigner. Ce n'est pas bien
d'affubler cet animal déjà pas gâté par la nature d'un nom aussi
moche !
Greg
***
ALLIGATOR :
découvert par les conquérants espagnols lorsqu'ils arrivèrent en
Amérique du Sud. Les autochtones pratiquaient les sacrifices humains
et jetaient parfois des prisonniers dans des bassins où grouillaient
ces féroces prédateurs. Les espagnols, horrifiés, s'écriaient
« Ay, el gator ! », ce qui signifiait à l'époque
« Ouh, la vilaine bête méchante et pas belle ».
Par déformations successives lorsque les conquérants sont rentrés
en Europe, « ay el gator » est devenu « alligator »
GNOU :
fait référence à la peau qui lui tombe de la tête jusqu'aux
g'noux
LYNX :
avant l'invention du Scrabble, il s'appelait « grand chat des
forêts aux plumets sur les oreilles ». L'inventeur du Scrabble
a trouvé plus judicieux de lui donner un nom qui rapporte 22 points
avec seulement 4 lettres
ORNITHORYNQUE :
ce nom fut donné par un scientifique nul en orthographe qui avait
juré de se venger jusqu'à la vingtième génération de sa prof de
français de 6ème
CASOAR :
cet oiseau était nommé « Zoar » par les africains.
L'ornithologue chargé d'inventorier la faune aviaire de la région,
n'ayant jamais compris pourquoi il arborait de si vilaines couleurs,
le nomma « cas Zoar »
MAKI :
baptisé par un cuisinier japonais venant pour la première fois à
Madagascar, en hommage à sa spécialité à base d'algue, de riz et
de poisson cru...
…
ce
qui me permet une habile transition avec...
BAUDROIE :
nom hybride entre baudrier et courroie, en référence aux diverses
protubérances de sa tête et de son dos
MANDRILL :
à l'origine, il s'appelait « drill-man » (prononcer
mann), baptisé ainsi par un groupe de rastas venu rechercher ses
racines dans la forêt chaude, et émus par les couleurs du bestiau.
Les scientifiques (encore eux !) ont trouvé ce nom un peu trop
connoté et l'ont écrit en verlan, pour ne pas se mettre à dos les
sus-évoqués rastas
MORSE :
flemmard comme un … corse (à ce qu'on dit), mais vivant décidément
dans des contrées trop froides, on l'a baptisé « m...-comme
mou-...orse »
BLAIREAU :
y'avait que lui pour mettre son masque de Zorro dans ce sens quand il
a été invité à la soirée déguisée organisée par le Créateur !
PHACOCHERE :
du latin « phaco-us » qui signifie « pas commode à
attraper » et « chère », comme la bonne chère,
parce qu'un méchoui de phacochère, c'est absolument délicieux !
RAGONDIN :
en fait « rat dingo » dont les lettres ont été
mélangées. Ce nom fait référence à sa capacité à bousiller les
berges de nos rivières et à boulotter n'importe quoi !
Laurence
2e partie
Des
tableaux de maîtres de différentes époques
En
choisir un (ou plusieurs), décrire la scène et/ou donner un titre à
l'oeuvre
1. Boticelli - le printemps
2. Seurat - un dimanche après-midi sur l'île de la Grande Jatte
3. Matisse - la danse
4. Rembrandt - la leçon d'anatomie
5. Velasquez - les ménines
6. Poussin - l'inspiration du poète
7. David - la mort de Socrate
8. Bosch - l'escamoteur
9. Bruegel l'ancien - danse paysanne
10. Manet - le vieux musicien
11. Philippe de Champaigne - le sermon sur la montagne
12. Di Lorenzo - Andromède délivrée par Persée
***
n°1
: le jardin d’Éden
surpeuplé
n°2
: vacances à la plage pour gens frileux
n°3
: danse nudiste pour couples libérés
n°4
: cours d'anatomie pour jeunes hommes de la bonne société en
recherche de grands frissons
n°5
: surprise-partie pour mes 5 ans
n°7
: le mort est vivant et ressuscité ...fait chier y avait déjà
Jésus...ppppfff qu'est-ce qu'on va faire de ce 2ème miraculé ?
n°8
: le tricheur mal fagoté
n°9
: bataille générale à la taverne
n°10
: le prof de violon est blasé. Ses élèves sont vraiment trop cons
cette année.
n°11
: Jésus raconte des blagues de toto à ses disciples
n°12
: nouveau concept de tauromachie avec un monstre monstrueux
Virginie
***
n°
1 : Martine et ses amis se baladent dans les bois
n°
2 : Madame promène son cul sur les bords de Loire
n°
6 : Homère dicte ses mémoires. Sa secrétaire baille aux
corneilles, tandis qu'un petit enfant grassouillet vole en tenant un
bouquet garni dans chaque main
n°
7 : La fin de la fête ou « Dédé se prend une murge » ;
tout le monde a honte
n°
8 : Nénesse exerce ses talents au bonneteau. Un bigleux demande
« qu'est-ce que c'est ? »
n°
11 : Pause pendant la randonnée. Tout le monde a oublié son
pique-nique. Jésus explique comment s'en passer
n°
12 : Affiche du blockbuster « L'attaque de l'ornithorynque
géant ». Bruce Willis essaie de lui trancher la tête, tandis
que Superman arrive en trottinant dans les airs.
Greg
***
N°
1 : « Du rififi chez les cueilleurs »
Il
n'y en a qu'un qui travaille, c'est celui de gauche.
Les
3 blondes à côté sont en train d'essayer de se mettre d'accord
pour savoir qui va faire la courte échelle à qui, mais comme elles
sont blondes, ça prend un peu de temps.
La
femme au centre est mannequin et était convoquée pour une séance
de shooting dans la nature. Elle s'est plantée en programmant son
GPS (remarquez qu'elle est blonde, elle aussi).
L’efféminé
juste à côté, c'est le fils des proprios qui vient inspecter
l'avancement de la cueillette. Avec un costume pareil, il va avoir
bien du mal à faire preuve d'autorité...
Les
2 personnages à droite se sont inscrits par une agence d'intérim
pour avoir un alibi vis-à-vis de leurs parents respectifs afin de
partir tous les deux. Ils viennent juste de se lever après une folle
nuit d'amour. Lui voudrait bien remettre ça, mais elle lui fait
comprendre que « pas de boulot = pas de tunes », et que
ça va être galère au retour à la maison si papa-maman se rendent
compte que quelque chose cloche.
Celui
qui vole au dessus expérimente un dispositif de drone assez puissant
pour le tracter et lui permettre de cueillir sans se mêler à la
vile populace.
N°
2 : « Le calme avant la tempête »
Tout
va démarrer du caprice de la fillette en blanc au milieu du
tableau : elle réclame en hurlant à sa mère un petit singe,
comme celui qu'elle aperçoit au pied de la femme au premier plan à
droite. Le hurlement de la sale gamine va déclencher une série de
réactions incroyables. Le singe pince le petit chien devant lui,
lequel détale vers le chien noir situé à gauche et qui est en
train pépère de renifler les miettes du pique-nique de la femme au
chapeau tricolore. Celle-ci pousse un cri de terreur, et l'homme à
sa gauche (celui qui fume la pipe), se rue sur les 2 chiens pour
protéger la femme. L'homme au chapeau haut-de-forme et à la canne,
l'époux de la femme au chapeau tricolore, suppose donc que, pour se
précipiter ainsi au secours de sa femme, l'homme à la pipe doit
être son amant. Il va le provoquer en duel et probablement l'occire.
La femme à droite, tente de rattraper son petit chien et son singe,
mais elle trébuche et se retrouve le nez par terre. Elle n'arrive
pas à se relever et l'homme qui l'accompagne, son mari depuis 15
ans, lui dit « Normal, avec le cul que t'as, ma pauvre ! ».
Il la laisse plantée là avec ses animaux de compagnie et s'en va en
chantonnant « Je retourne chez maman ! ». Outrée
par cette attitude, la jeune fille au manteau et au chapeau rouges et
qui tient un parapluie bleu se lève précipitamment pour dire sa
façon de penser à ce goujat. Hélas, dans sa précipitation, elle
va flanquer un coup de baleine de parapluie dans l’œil de la fille
assise derrière elle et qui faisait tranquillement un petit bouquet
de fleurs pour apporter à sa maîtresse demain matin à l'école.
Tout à gauche du tableau, le personnage assis, qui n'est autre que
le frère de la jeune fille en orange qui regarde le lac, va profiter
de la confusion pour pousser sa sœur à l'eau, cette sale
chouchoute. Les parents, assis un peu en retrait et qui effectivement
ont un faible pour leur fille, vont profiter de l'incident pour
envoyer leur garçon en pension. Et la mère de la fillette par qui
tout est arrivé ? Elle dira juste d'un ton à peine chargé de
reproches : « Oh, Bernadette-Marie ! » et
ramènera cette peste à la maison, en lui promettant que son papa
lui achètera très vite un petit singe.
N°
3 : « Le début du stage »
Ces
cinq femmes qui pratiquent habituellement le naturisme, se sont en
plus inscrites cet été à un stage de rigolothérapie (thérapie
par le rire).
La
première séance se déroule correctement, mais comme elles ne se
connaissent pas encore vraiment, elles sont un peu coincées. Pour
l'instant, il n'y en a qu'une qui commence à sourire, mais bientôt
elles vont toutes se bidonner !
N°
4 : « Poursuite d'une entreprise de civilisation »
L'homme
au chapeau est un grand explorateur du 17ème siècle. Lorsqu'il a
découvert cette peuplade d'anthropophages, il a commencé son œuvre
civilisatrice : il leur a d'abord appris à ce vêtir décemment
au lieu de se trimbaler nus... Avouez qu'ils ont la classe avec leurs
beaux costumes, et surtout leurs magnifiques collerettes, qui vont
maintenant leur servir de bavoir ! En effet, ce tableau
représente la suite de l’œuvre civilisatrice, puisque l'homme au
chapeau est en train d'apprendre à la peuplade d'anthropophages à
découper et manger proprement sa nourriture. C'est vrai quoi !
Quand on a des beaux costumes comme ça, on ne se baffre pas en
attrapant la bidoche à pleines mains ! Sans blague !
N°
5 : « Première campagne de publicité de l'histoire »
La
scène se passe dans un studio de tournage de publicités. Le peintre
à gauche est là pour faire de belles grosses taches sur les robes.
Puis le fabriquant de lessive qu'on aperçoit tout au fond de la
scène intervient pour vanter les mérites de sa nouvelle poudre :
« Avec JAFLEX, ma nouvelle poudre JAvellée-FLuoro-EXtra »,
votre linge sera d'un blanc éclatant ! C'est scientifiquement
prouvé ! Et çà, c'est convainquant ! ». Ensuite,
les 4 femmes qui entourent la mignonne du milieu lui posent la
question qui tue : « Avec quoi t'as lavé ta robe ? »,
et elle répond avec un petit air supérieur, du genre
moi-je-connais-un-truc-et-pas-vous : « Avec JAFLEX, bien
sûr !!! » . Les deux personnages dans l'ombre en
arrière-plan sont respectivement la scripte et le cameraman. Le
chien n'a pas d'utilité spéciale dans le scénario de la pub, mais
c'est celui du patron, alors...
N°
6 : « Cette fois c'est sûr : on divorce »
C'est
au moins la 20ème fois que ce couple se pointe devant l'avocat
(celui qui est à droite) pour lui faire écrire les termes de
l'accord constatant leur rupture. Monsieur pointe un index impérieux
vers le dossier et intime à l'avocat d'écrire ce qu'il va lui
dicter. L'avocat lève les yeux au ciel parce qu'il commence à en
avoir sacrément marre.
Pour
les instruments de musique, monsieur gardera la lyre qui lui sert
d'accoudoir, et madame gardera la flûte qu'elle tient pour l'instant
négligemment dans la main droite.
Pour
la garde des enfants, ils étaient presque d'accord pour une garde
alternée. Mais le petit dernier était tellement insupportable que
madame vient de l'empoigner et de le jeter vigoureusement par-dessus
la tête de son futur-ex en disant « Tiens, t'auras qu'à t'en
occuper de ton môme ! ». Son geste a été tellement vif
qu'elle en a cassé la bretelle de sa robe, ce qui explique son sein
gauche dénudé. Heureusement pour le bambin, il a eu le temps, en
passant au-dessus de la tête de son père, de s'emparer de deux des
trois frisbees que celui-ci portait en guise de chapeau, parce que
c'était la mode à l'époque...Cela amortira un peu sa chute. L'aîné
des enfants est resté au pied de sa mère avec son livre d'image et
son doudou-feuilles en minaudant « je suis sage moi maman,
hein ? ». Fayot va ! En arrière-plan de cette scène
d'une violence inouïe, il convient d'admirer le magnifique papier
peint qui décore le bureau de l'avocat.
N°7 :
« J'ai une idée ! »
Le
personnage central s'est lancé dans des placements financiers
hasardeux et s'est totalement ruiné, ce qui explique qu'il n'ait
plus, pour se vêtir, que son drap du dessus. Ses amis étaient
venus, « au nom de notre belle et ancienne amitié », lui
proposer, mais pas tous de gaîté de cœur comme le montre
l'attitude de certains, lui proposer disais-je donc, un petit coup de
pouce financier pour l'aider à remonter la pente. Mais c'est sans
compter sur le cerveau bouillonnant de cet individu. Au lieu
d'accepter l'aide en remerciant modestement, il s'écrie :
« C'est sympa mais ça va aller : je viens de créer une
nouvelle recette de cocktail solide-liquide dont vous me direz des
nouvelles ! Je vais m'inscrire à Master Chef ! Avec le
prix donné au vainqueur, qui sera moi n'en doutez pas, je vais me
refaire ! ».L'homme vêtu d'une tunique rouge au premier
plan, qui vient de goûter la fameuse recette, semble en proie à
quelques doutes. Le plus âgé à gauche du tableau, chargé lui de
prendre note des ingrédients, a lâché l'affaire et s'est assoupi,
la liste étant trop longue. En arrière-plan de la scène, le jury
de Master Chef sent poindre en lui une vague inquiétude...
N°
8 : « Remède miracle »
Le
personnage de gauche, courbé en deux par la douleur, est victime
depuis plusieurs années de sérieux ennuis de digestion. L'enfant
devant lui en est témoin : il regarde avec ahurissement le
ventre dudit personnage, en se demandant si le gargouillement sonore
et prolongé qu'il vient d'entendre vient bien de ce ventre-là.
L'homme vêtu de blanc avec un plastron noir est une autre victime
des ennuis digestifs. Placé derrière le personnage penché, il
vient de se prendre en plein nez une monstrueuse flatulence.
Heureusement, il avait une pince à linge dans sa poche et a pu se la
caler sur les narines. L'homme à droite du tableau, quant à lui,
présente une pilule de sa composition dont il tient le secret
farouchement gardé dans le sac attaché à sa ceinture. Cette pilule
aurait pour vertu, entre autres et selon l'argumentaire de son
inventeur de « soulager un très grand nombre de maux, et
notamment les problèmes chroniques de digestion ». Les autres
personnages hésitent entre curiosité, scepticisme ou pitié.
N°
9 : « Soirée de mariage »
Le
peintre a illustré cette scène après avoir lu la thèse d'histoire
de Jean Nayrien-Nafoute dont le sujet était « Us et coutumes
des paysans morvandiaux, bretons, flamands et dauphinois au 15ème
siècle ». Il s'agit d'une soirée de mariage. Les mariés sont
tout à droite. Comme la bénédiction a eu lieu, monsieur est
autorisé à asseoir sa jeune épouse sur ses genoux et à l'enlacer
tendrement, en attendant de pouvoir l'emmener dans la chambre
nuptiale qui se trouve en haut de l'escalier. La famille et les amis
ont attendu que les jeunes mariés aient ouvert le bal, et ils s'en
donnent maintenant à cœur joie ! Ils sont en train d'exécuter
une danse nommée « on aime la basse-cour », et qui
deviendra au fil des siècles la danse des canards, les mouvements
originaux ayant été conservés. Tout en haut à gauche du tableau,
un homme paraît avoir sombré dans un genre de sommeil éthylique.
Que nenni ! Il s'agit de l'arrière-arrière-arrière-arrière
grand-père de Patrick Sébastien, génial concepteur de « On
aime la basse-cour », qui est en train de réfléchir à la
prochaine gaudriole qu'il pourrait inventer pour mettre l'ambiance
dans les mariages à venir, maintenant et pour les siècles des
siècles. Il pense à un truc avec des serviettes, ou à un petit
bonhomme en tissu (on n'a pas encore inventé la mousse), ou des
ondulations et des balancements bien synchronisés, voire même des
allusions à une certaine façon de s'adonner aux joies de la
consommation de tabac.
N°
10 : « L'anniversaire est un gros flop »
Le
héros de la fête, c'est le jeune garçon vêtu de blanc, mais cette
année, il est vraiment déçu. Déjà, on l'a obligé à mettre un
chapeau parfaitement ridicule. Ensuite, il pensait pouvoir
entreprendre quelque chose avec la minette à gauche qu'il a repérée
à l'école depuis plusieurs mois et dont il commence à être bien
amoureux... Mais cette gourde n'a pas réussi à se défiler pour la
garde de son petit frère et du coup, son plan drague est foutu. En
plus de ça, c'est lui qui se fait draguer par un vague cousin que la
grand-mère, tout à droite du tableau, a imposé, parce qu'elle
tient absolument à ce que toute la descendance de ses grands-parents
à elle fasse connaissance avant sa mort ! De quoi elle se mêle
cette vieille bique ? Le père, avec son chapeau haut-de-forme,
est bien dégoûté lui aussi. Il a réservé par internet une
animation. Il a coché la case « clown et jeux », et il a
vu arriver un vieux qui, s'il sait effectivement bien manier
l'archet, n'a rien d'un clown malgré son nez un peu rouge. Tout ça
lui coûte bonbon, et il voit bien que les enfants se font chier !
Et l'autre qui drague son petit chéri, mine de rien, en faisant
semblant de s'intéresser à la musique ! Il a de la chance que
la grand-mère soit là et qu'il ne veut pas faire un scandale devant
elle, parce que sinon il lui dirait bien sa façon de penser à ce
p'tit merdeux ! Et la soit-disant chérie de son fils qui est
même pas fichue de venir avec des chaussures ! Non, décidément,
l'anniversaire est complètement foiré cette année !!!
N°
11 : « Réhabilitation »
Quelques
années après l'affaire du Sofitel, retour en grâce pour DSK :
il est représenté en train de faire un cours d'économie politique,
ou de politique économique, à un parterre de dirigeants
d'entreprises et de chefs d'états totalement subjugués.
N°
12 : « Jurassik Park World 14»
Ceci
représente l'affiche du nième numéro de la saga des jurassik park
ou autre world. Après la découverte d'un squelette de dinosaure
encore inconnu, l'arrière-petit-fils de Spielberg a décidé de
poursuivre l’œuvre entreprise par son aïeul. Ce nouvel opus narre
tout à la fois les visites de touristes en mal de sensations fortes
sur le parc aux monstrueux sauriens, et les tentatives (qui seront
heureusement couronnées de succès), des gardiens du susdit parc,
pour protéger la vie des également susdits touristes, vie
grandement menacée par l'appétit féroce des monstres, et notamment
celui en vedette au centre de l'affiche. Notez au passage l'armement
sophistiqué des héros : canif laser pour celui perché sur le
dinosaure, lance-bananes et bazooka à musique pour ceux au premier
plan, pistolets-rollers aériens pour celui qui arrive à la
rescousse par les airs. Notons que le concepteur de l'affiche a fait
du zèle et a voulu représenter nombre des personnages qui vont
intervenir au cours des 3 heures que dure le film. L'affiche, du
coup, perd un peu en lisibilité.
Laurence
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