Atelier chez Annie
Animé par : Annie
***
1
– Faire un acrostiche avec le mot SOLEIL
2
– Écrire un texte commençant par : « Le soleil était
fatigué de briller » et contenant les mots : char,
oblique, pétrifié, occulte, équipé, bidouiller, scolopendre,
gaffe
***
Sur
le muret pousse de l’
Origan,
feuilles odorantes captant la
Lumière,
vertes comme une
Émeraude,
un ciel semblable à l’
Italie,
où la vie s’écoule
Lente
comme un fleuve de pays plat
Sombrant
dans un sommeil feutré à l’
Ombre
d’un palmier, je
Lambine
dans des rêves
Étoilés,
amoureux de l’
Image
d’une belle
Lascive
ensorcelante
Suintant
d’une sournoise mesquinerie, vêtus des
Oripeaux
trompeurs de l’honnêteté, ils
Laissent,
sur les dos où ils passent leurs mains, une
Étonnante
et mielleuse trace et
Imaginent
des astuces pour
Lessiver
leurs intérêts plus blancs que blancs
Secrète
Orgie
Long
Été
Imaginaire
Lumineux
*
Le
soleil était fatigué de briller. Il ne balançait plus sur la
planète que des rayons souffreteux.
Notre
char, poussé par le vent, avançait en oblique. À tout instant, la
voile menaçait de se rompre. J’étais pétrifié, serrant les
codages et les tirant de toutes mes forces.
Cette
planète n’était qu’un immense désert parcouru par des vents
qui soulevaient d’énormes nuages de poussière. La plaine devant
nous s’étalait à l’infini. Le sable et quelques rochers pour
tout horizon.
Le
vieux Pierre, assis à l’arrière, déclara :
« Le
champ magnétique occulte toutes les transmissions ».
Le
lien avec le vaisseau-mère était perdu. Notre petit groupe
d’exploration, faiblement équipé, était désormais seul sur
cette étendue rocailleuse sans espoir de secours s’il arrivait un
incident.
Elsa
s’escrimait dans son coin pour bidouiller une antenne plus
puissante avec des pièces de rechange trouvées dans le module
d’habitation.
Notre
char, énorme et robuste véhicule, paraissait à tout instant sur le
point de craquer sous la force du souffle.
Les
commandes électroniques étaient mortes et je m’efforçais de
garder le cap, en tentant que maintenir le char sur ses trois roues.
Les cordages me sciaient les mains et je n’y voyais plus rien.
« Fais
gaffe ! hurla Elsa, qui avait commencé à grimper au mât pour
fixer son antenne de fortune.
Une
gigantesque bestiole, une sorte de scolopendre, avait surgi de nulle
part.
Il
manqua de nous faire chavirer. J’eus juste le temps de rétablir la
situation avant l’impact sur la carapace du monstre.
« Bien
joué, s’exclama le vieux Pierre, qui était d’un calme olympien.
À
la sortie de la tempête, Elsa me tapa sur l’épaule et me dit :
« C’est
bon, on a la liaison, je crois !
En
effet, le haut-parleur de la radio annonça :
« Ici
le vaisseau-mère, il y a eu une erreur de coordonnées, rentrez au
bercail, on s’est trompés de planète !
« Tu
m’étonnes ! j’ai crié dans le poste.
En
rentrant, je comptais bien porter plainte au bureau des réclamations
du Syndicat des Explorateurs.
Au
vaisseau-mère, le vieux Pierre, Elsa et moi, on s’est bourrés la
gueule en se promettant de prendre notre retraite sur une planète
peinarde, style Vénus ou Mars.
« Pourquoi
pas la Terre, a demandé Elsa.
« Non,
pas la Terre, trop polluée, mauvais pour les bronches du vieux
Pierre, j’ai répondu.
La
prochaine destination était une planète tropicale.
On
a fini la bouteille de tord-boyaux et on s’est mis en hibernation
tandis que le vaisseau faisait un saut vers l’infini.
« Tu
crois qu’il y aura des scolopendres géants ? demanda Elsa au
réveil.
Greg.
***
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