Animé par : Jérôme
Haïkus
Haïkus
***
Plume d'oie envolée,
Oreiller bien secoué,
Nuitée reposante.
Petit déjeuner,
Café, thé, biscottes beurrées,
J'aime ce début de journée.
Stylo égaré,
Pas d'écriture aujourd'hui.
Je m'en vais danser.
Train sifflant au loin,
Des voyages inoubliables,
Retour enchanté.
Pain au chocolat,
Tout fondu sur mes 10 doigts,
Mes mains dans la bouche.
Tableaux au musée,
Représentations obscures,
Regard médusé.
Poème déguisé,
La saison du bal masqué,
Les cœurs chavirés.
Étagères bien vides,
Vite, des courses chez le libraire,
Mes livres déposés.
Manque d'inspiration,
Je réfléchis et je compte,
Pour faire un haïku.
Bébé a pleuré,
Couches changées, biberon bu,
Silence retrouvé.
HIVER
La neige au soleil,
Mon bonhomme de neige fondu,
Photo prise à temps.
PRINTEMPS
Jolies fleurs des champs,
Bouquets dans la maisonnée,
Senteurs parfumées.
ÉTÉ
Soleil au zénith,
La crème solaire oubliée,
Rougeurs avérées.
AUTOMNE
Feuilles d'automne au sol,
Trébuchent les marcheurs distraits,
Chevilles emplâtrées.
Virginie.
Bête apeurée
Dans les bois, danger
Le prédateur rôde
Lumière assassine
Blesse mes rétines
Ô été fantastique
Rails luisants
Traversent prairie sans fin
Une fumée dans le lointain
Clics intermittents
Clapotis du clavier
Ordinateur planté
Cuillère abandonnée
Miettes dans la soucoupe
Mélancolie du dessert terminé
Soif de sang
Dans la nuit il grandit
Le vampire approche
Bateau étranger
Escale à Valparaiso
Je suis un aventurier
Odeur de bière froide,
Mégots sur le sol,
Promis, demain j'arrête
Système économique défaillant
Nature en berne
Apocalypse à l'horizon
***
Printemps
Fleurs, bourgeons, feuillage,
Branches chargées dans le soir
Vent du Sud réchauffe
Gouttes de dégel
Chemins boueux ruisselants
Les oiseaux reviennent
Été
Soleil au zénith
Lunettes noires sur nez posées
Je transpire gaiement
Goudron sec et mou
Ventilo à fond
Le serpent s'active
Automne
Printemps
Fleurs, bourgeons, feuillage,
Branches chargées dans le soir
Vent du Sud réchauffe
Gouttes de dégel
Chemins boueux ruisselants
Les oiseaux reviennent
Été
Soleil au zénith
Lunettes noires sur nez posées
Je transpire gaiement
Goudron sec et mou
Ventilo à fond
Le serpent s'active
Automne
La bise enragée
Ôtait des branches les feuilles
Dénudant les arbres
Les ours s'engraissent
Et se lovent dans les grottes
Pour être bien au chaud
Hiver
Manteau blanc crémeux
Crisse sous les pas légers
De la femme perdue
----
Ôtait des branches les feuilles
Dénudant les arbres
Les ours s'engraissent
Et se lovent dans les grottes
Pour être bien au chaud
Hiver
Manteau blanc crémeux
Crisse sous les pas légers
De la femme perdue
----
Tambour affolé
Mon cœur jaillissant s'emballe
Trop de caféine ?
Mon cœur jaillissant s'emballe
Trop de caféine ?
Bête apeurée
Dans les bois, danger
Le prédateur rôde
Lumière assassine
Blesse mes rétines
Ô été fantastique
Rails luisants
Traversent prairie sans fin
Une fumée dans le lointain
Clics intermittents
Clapotis du clavier
Ordinateur planté
Cuillère abandonnée
Miettes dans la soucoupe
Mélancolie du dessert terminé
Soif de sang
Dans la nuit il grandit
Le vampire approche
Bateau étranger
Escale à Valparaiso
Je suis un aventurier
Odeur de bière froide,
Mégots sur le sol,
Promis, demain j'arrête
Système économique défaillant
Nature en berne
Apocalypse à l'horizon
Frottements du crayon
Le dessinateur est à l’œuvre
L'inspiration l'entraîne
Le dessinateur est à l’œuvre
L'inspiration l'entraîne
Greg.
***
Mièvreries vert
tendre
P'tits bourgeons, gentils
zoizeaux
Printemps,
trémolos
Un
oiseau qui chante
Les jours s'allongent en parfums
Printemps si joli
Chaleur
étouffante
Pas d'air, corps suants
étalés
Galères de l'été
Repos mérité
Moments partagés, balades
La
douceur des soirs
Vent
tourbillonnant
Feuilles arrachées,
rentrée
Automne
déprimant
Rentrée, retrouvailles
Cris des enfants dans la cour
Marrons écrasés
Orteils congelés
Neige grise dans les
rues
Hiver détesté
La
bise essoufflée
Bonnet, gants, écharpe nouée
Noël,
cheminée
Et comme
ce soir-là les doigts des participants tambourinaient sur les tables
à la recherche du nombre de syllabes adéquat...
Un, deux, trois, quatre,
cinq
Mes doigts m'aident à
trouver
Le poète en moi
Ce soir, c'est haïkus
Ils sont fous ces
japonais
Dirait Obélix !
Laurence.
***
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